«Les nouvelles frontières de la compétitivité numérique» au cœur des préoccupations du CIGREF

Comme chaque année, la séance publique organisée à l’occasion de l’assemblée générale du Cigref le 15 octobre dernier était ouverte bien au-delà des seuls membres de l’association. Elle accueillait notamment les partenaires et joueurs de l’équipe de France du Numérique et a, une fois encore, offert un instantané des préoccupations du monde socio-économique numérique.

Impossible de rendre justice en quelques mots aux riches interventions qui se sont succédées tout au long de la soirée animée par Julia Sieger, placée sous le signe des « nouvelles frontières de la compétitivité numérique ». Ce sont des sujets clés pour l’écosystème : IA, souveraineté, cybersécurité, #ésilience, quantique qui ont été abordés via les regards croisés d’Emmanuel Sardet, Véronique Torner, Damien Michallet, Anne Le Hénanff, Alice Guehennec, Amélie Verdier, Sandrine Racouchot, Yves Bernaert, Sasha Lanièce, Vincent Strubel, Yves Caseau, Etienne Grass.

Voici quelques-uns des points qui ont particulièrement retenu notre attention :

❇️ la mise à disposition par le Cigref et Numeum d’un guide pour s’approprier et mettre en œuvre l’AI ACT européen ;

❇️ l’engagement réaffirmé de l’État de se libérer des dépendances technologiques et d’accompagner la création de chaînes de valeurs européennes pour pouvoir revendiquer une autonomie stratégique aussi bien sur le matériel et les infrastructures que sur les solutions logicielles ;

❇️ la nécessité de prendre le virage IA pour rester compétitif, l’IA étant vue comme un outil d’augmentation plutôt que de remplacement et celle d’anticiper les (r)évolutions à venir comme celles liées au développement de l’informatique quantique pour ne pas rester sur le bord de la route ;

❇️ la préoccupation de disposer de formations adaptées aussi bien pour développer le vivier des talents capables de recherche et d’innovation que pour conférer à chacune et chacun les clés d’une utilisation éclairée du numérique et les doter d’armes de résilience massive pour surmonter la cybermenace ; 

❇️ le besoin impérieux d’actions collectives plutôt que fragmentaires.

Si la Société informatique de France partage ces analyses et questionnements, il lui semble primordial de les placer dans une perspective de soutenabilité pour que les réponses apportées le soient bien au bénéfice de la société.